Archives de catégorie : Les Faux-monnayeurs et Le Journal des faux-monnayeurs, Gide

LA RELIGION DANS LES FAUX-MONNAYEURS

   Né dans une famille bourgeoise au XXème siècle et ayant été éduqué par les femmes de son entourage, André Gide apporte de nouvelles qualités à la littérature française à travers ses différentes œuvres. Il évoque l’homosexualité dans Corydon et s’intéresse à de nombreux thèmes tel que la religion dans son roman hors du commun, Les Faux-Monnayeurs qu’il publie en 1925. Deux ans plus tard, Gide gratifie ses lecteurs d’une œuvre complémentaire, Le Journal des Faux-Monnayeurs, qui nous permet de suivre son raisonnement et sa méthode d’écriture pour aboutir à son premier et seul roman.

Quelle place occupe la religion dans le roman d’André Gide et que signifie-t-elle ?

Dans un premier temps, nous observerons que la religion est présente à travers tout le roman sous différentes formes ; dans un second temps, nous nous pencherons sur la représentation de la religion qu’expose ici l’auteur. Continuer la lecture de LA RELIGION DANS LES FAUX-MONNAYEURS

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Les images du monstre

André Gide est un écrivain français qui a su marquer les esprits avec certaines de ses œuvres. Il commence par écrire des romans symbolistes et fait la connaissance d’autres écrivains de ce même courant comme Mallarmé, Valery, Claudel… En 1893, il se sépare des symbolistes et adopte un nouveau style d’écriture. En 1908, il va créer la Nouvelle Revue Française qui a pour but de défendre une littérature libérée des mouvements littéraires ou politiques. Il aborde plusieurs thèmes dans ses livres comme en 1924 dans son œuvre,  Le Corydon, il fait l’éloge de l’homosexualité. En 1919, il commence à rédiger Les Faux-Monnayeurs et le termine en 1925 puis, deux ans plus tard, il publie Le Journal des Faux-Monnayeurs. Le roman fait polémique à sa sortie, il y a diverses réactions et interprétations comme celle de l’écrivain et critique, René Gillouin, qui a caractérisé Gide comme étant « un beau monstre, mais un monstre ». D’ailleurs, le roman de Gide a une part sombre puisque l’on retrouve quelques situations sinistres et l’on peut caractériser certains des personnages comme étant des monstres. Il faut savoir que dans la littérature, un monstre est une créature dont l’aspect ou le comportement surprend car il n’est pas en accord avec les normes de la société. Nous pouvons donc nous demander comment Gide présente le monstre. Dans une première partie, nous verrons les différents personnages monstrueux. Puis dans une deuxième partie, nous nous intéresserons à des personnages que l’on caractériserait comme étant des monstres ordinaires. Continuer la lecture de Les images du monstre

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 Le diable (Les Faux-Monnayeurs & Le Journal des Faux-Monnayeurs)

Le Diable tire son étymologie du latin diabolus qui signifie « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit ». Ce nom représente l’esprit du mal (aussi appelé Lucifer ou Satan dans la Bible).  André Gide a dit: « Il n’y a pas d’œuvre sans collaboration du démon ». L’auteur des Faux-monnayeurs souligne les diverses figures tentatrices présentes dans ses œuvres. Le roman met en scène un tourbillon de passions, mêlé à des protagonistes diversifiés et complexes. Il entreprend le Journal des faux-monnayeurs, révélateur de ses pensées sur sa progression dans l’élaboration du roman. Dans le journal il écrit que le sujet principal du roman pourrait être «le traité de la non-existence du diable». Ainsi, son apparition n’est pas anodine. Comment est caractérisé le diable dans les œuvres ? Ainsi, nos axes de réflexions se précisent: en premier lieu nous verrons le diable au sens actif, puis nous traiterons de ses possibles significations. Continuer la lecture de  Le diable (Les Faux-Monnayeurs & Le Journal des Faux-Monnayeurs)

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L’importance de la psychanalyse dans les Faux-Monnayeurs et dans le Journal des Faux-Monnayeurs

André Gide est un célèbre écrivain français du XXème siècle né d’une famille de la haute bourgeoisie. Grâce à son célèbre personnage Lafcadio, l’écrivain expose sa théorie de l’acte gratuit. II acquiert une grande notoriété  après la guerre et a une grande influence sur d’autres écrivains. De plus, Gide rejette toute forme de conformisme dans les idées. Dans les œuvres Les Faux-Monnayeurs et Le Journal du Faux-Monnayeurs, les lecteurs retrouvent l’importance que Gide a donnée à la psychanalyse à travers une analyse des personnages telle que Madame Sophroniska et sa fille Bronja ou encore Boris. D’ailleurs, dans le journal les lecteurs apprennent que Gide est initié à la psychanalyse grâce à Eugenia Sokolnicka (qui inspire Sophroniska), une psychiatre.Dans une première partie, nous verrons donc quel est le rôle de la psychanalyse grâce à  Madame Sophroniska (ou Eugenia), sa fille Bronja et au personnage de Boris, puis on verra quelle est la place qu’occupe la psychanalyse dans le roman et le journal.

Nous allons à présent étudier le rôle de la psychanalyse grâce aux personnages. Madame Sophroniska qui n’apparait qu’à partir de la seconde partie est une doctoresse polonaise qui est inspirée de Eugenia Sokolnicka, une psychiatre qui apprenait à Gide la psychanalyse. Son apparition est principalement due à l’aide qu’elle apporte au petit Boris. Elle avoue à Edouard qu’elle laisse Boris se confier à elle et ce dernier lui raconte ses rêves. Elle dit que «toute invention d’une imagination maladive est révélatrice » et c’est de cette manière qu’elle arrive à creuser petit à petit le fond du problème. Elle tente de guérir Boris de ses pratiques onanistes.

 

Angama, Laboube

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Le mal dans les œuvres

André Gide, est un auteur du XXe siècle et précurseur du Nouveau Roman. Entre une éducation stricte, et une solitude difficile ; entre amour féminines et masculines ; entre relations platonique et adultère ; il eut une vie compliquée. De plus, Gide est un auteur en perpétuelle quête de liberté, qui se reflétait dans ses œuvres. En 1919, il commence à écrire Les Faux Monnayeurs et en parallèle Le journal des Faux Monnayeurs. Il publiera son roman en 1925, puis son journal en 1927. Dans son œuvre, Gide reflète la société de son temps qu’il voit d’un mauvais œil en abordant différentes thématiques tabous. En utilisant différents thèmes, nous allons nous demander comment le mal est symboliquement représenté dans les œuvres. Tout d’abord, nous verrons que les personnages entretiennent des relations complexes ; ensuite, nous marquerons la présence divine ; et enfin, nous montrerons que la mort est omniprésente dans les œuvres. Continuer la lecture de Le mal dans les œuvres

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L’importance des lieux dans les Faux-Monnayeurs

   Les Faux-Monnayeurs est une histoire qui mêle un grand nombre d’intrigues. Tout commence lorsque Bernard Profitendieu découvre à travers une lettre que son père n’est pas son père biologique. On découvre ensuite différents personnages tout au long du périple de Bernard. L’histoire centrale est celle de trois personnages, Bernard et Olivier, deux amis lycéens ainsi qu’Édouard, oncle d’Olivier et écrivain désireux de créer un roman unique et innovant. Dans ce roman on retrouve un grand nombre de lieux, qui sont cependant très peut décrits par l’auteur. Cela nous amène à nous demander quelles sont les réelles significations des lieux évoqués dans les FM et pourquoi ils sont importants pour l’histoire. Tout d’abord, nous allons voir ce qu’il se passe du côté de Paris et de Luxembourg et comprendre pourquoi ces lieux ont une importance centrale dans le roman. Puis nous nous pencherons sur le cas de la Suisse et de la Corse pour voir en quoi ces lieux sont opposés à Paris et sont pourtant nécessaires à la suite de l’histoire. Nous verrons ensuite quels sont les autres lieux évoqués. Continuer la lecture de L’importance des lieux dans les Faux-Monnayeurs

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La justice dans Les Faux-monnayeurs

   Les Faux Monnayeurs est un roman écrit par André Gide et publié en 1925. Deux ans plus tard, l’auteur vient appuyer la compréhension de son œuvre grâce au Journal des Faux Monnayeurs. Gide fait ses débuts en tant que symboliste aux côtés de Mallarmé, Valéry et Claudel. Puis en 1993, il quitte ce mouvement littéraire et s’investit dans une écriture particulière. A travers ses œuvres, il évoque de nombreux thèmes tels que l’amour platonique dans La Porte étroite, l’homosexualité dans Corydon et la bâtardise dans son roman Les Caves du Vatican. Nous retrouvons tous ces thèmes dans Les Faux Monnayeurs dans lequel Gide est parvenu à les fondre dans une même intrigue. Au cours de sa lecture, le lecteur réalise que le récit est fondé sur la présence de divers délits. Peut-on considérer que l’évocation de nombreux crimes, à échelles différentes, constitue une critique de la Justice dans les Faux-Monnayeurs ? Nous verrons dans un premier temps, que certains de ces crimes sont impardonnables aux yeux de la  loi. Puis nous nous pencherons sur des activités illégales mais devenues banales. Enfin, nous étudierons la place et le rôle de cette Justice. Continuer la lecture de La justice dans Les Faux-monnayeurs

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Les Faux-monnayeurs et la politique

 Les Faux monnayeurs est un roman d’André Gide publié en 1925. Deux ans plus tard, le Journal des Faux monnayeurs est à son tour publié. L’oeuvre de Gide aborde de nombreux thèmes et nous nous intéresserons plus particulièrement à celui de la politique. En effet, dans cette période d’entre-deux guerres, le clivage entre les partis politiques n’a fait que s’accentuer. On peut alors se demander comment la politique est représentée dans ces œuvres. Dans un premier temps nous évoquerons le multipartisme relatif à cette époque, puis nous évoquerons la place de l’individu dans la société et enfin nous décrirons le mode d’opération employé par Gide pour intégrer la politique dans son roman pur. Continuer la lecture de Les Faux-monnayeurs et la politique

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L’importance de la musique dans les Faux Monnayeurs d’André Gide

   Admirateur de Paul Valéry et de Stéphane Mallarmé, André Gide est un auteur contemporain qui a une certaine avance sur son temps. Il compte plusieurs œuvres à son actif notamment  La Porte étroite  (1909),  Les Caves du Vatican (1914) ou encore  La Symphonie pastorale (1919). Les Faux-Monnayeurs  est un roman publié en 1925 . Ce roman, précurseur de mouvement littéraire comme le Nouveau Roman, est l’un des plus notables du XXème siècle. Bâtie sur le modèle de la mise en abyme, c’est une œuvre qui contient de multiples personnages et intrigues ; de plus l’auteur se détache de la tradition littéraire, en tournant son choix vers une déconstruction du récit par l’intermédiaire d’un récit non-linéaire. Les Faux Monnayeurs évoque l’histoire d’Edouard, un écrivain en quête d’inspiration, ainsi que celle de Bernard un jeune garçon victime de la malhonnêteté de ses parents. En 1927, André Gide publie le Journal des Faux Monnayeurs qui est une œuvre complémentaire à son œuvre de départ Les Faux Monnayeurs, et qui est destinée à ses lecteurs, lui permet d’étayer les raisons de sa rédaction atypique. Le thème de la musique y est présent implicitement comme explicitement. Étant passionné, l’auteur a toujours eu un attachement pour la musique et plus particulièrement pour le piano et Jean-Sébastien Bach, un musicien reconnu, pour qui il avait une considération remarquable. Nous pouvons alors nous demander comment la musique est rendue importante dans les œuvres. Dans un premier temps nous mettrons en exergue la place occupée par la musique dans les œuvres, et pour finir dans un second temps nous nous appuierons sur le rôle que détient celle-ci dans les œuvres. Continuer la lecture de L’importance de la musique dans les Faux Monnayeurs d’André Gide

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Les personnages des Faux-monnayeurs sont-ils libres?

André Gide est né en 1869, il est l’un des précurseurs du Nouveau Roman. Il fonde en 1908 la Nouvelle Revue Française. Le roman Les Faux-Monnayeurs est le premier roman qu’il ait jamais écrit. Parallèlement à la rédaction de son roman il rédige Le journal des faux monnayeurs et publie ses deux ouvrages en 1925 et 1927. Dans son roman, de multiples intrigues, personnages, points de vue et narrateurs alternent progressivement. On constate également que plusieurs thèmes y sont évoqués comme l’amitié, l’argent, les femmes, l’homosexualité et la liberté. Nous nous intéressons plus particulièrement au thème de la liberté et à son rôle. On se demande alors si les personnages sont réellement libres. Dans une première partie nous montrerons que les personnages ont une liberté apparente, puis nous verrons dans une deuxième partie que certains personnages ne jouissent pas d’une liberté totale. Continuer la lecture de Les personnages des Faux-monnayeurs sont-ils libres?

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