André Gide est un célèbre écrivain français du XXème siècle né d’une famille de la haute bourgeoisie. Grâce à son célèbre personnage Lafcadio, l’écrivain expose sa théorie de l’acte gratuit. II acquiert une grande notoriété après la guerre et a une grande influence sur d’autres écrivains. De plus, Gide rejette toute forme de conformisme dans les idées. Dans les œuvres Les Faux-Monnayeurs et Le Journal du Faux-Monnayeurs, les lecteurs retrouvent l’importance que Gide a donnée à la psychanalyse à travers une analyse des personnages telle que Madame Sophroniska et sa fille Bronja ou encore Boris. D’ailleurs, dans le journal les lecteurs apprennent que Gide est initié à la psychanalyse grâce à Eugenia Sokolnicka (qui inspire Sophroniska), une psychiatre.Dans une première partie, nous verrons donc quel est le rôle de la psychanalyse grâce à Madame Sophroniska (ou Eugenia), sa fille Bronja et au personnage de Boris, puis on verra quelle est la place qu’occupe la psychanalyse dans le roman et le journal.
Nous allons à présent étudier le rôle de la psychanalyse grâce aux personnages. Madame Sophroniska qui n’apparait qu’à partir de la seconde partie est une doctoresse polonaise qui est inspirée de Eugenia Sokolnicka, une psychiatre qui apprenait à Gide la psychanalyse. Son apparition est principalement due à l’aide qu’elle apporte au petit Boris. Elle avoue à Edouard qu’elle laisse Boris se confier à elle et ce dernier lui raconte ses rêves. Elle dit que «toute invention d’une imagination maladive est révélatrice » et c’est de cette manière qu’elle arrive à creuser petit à petit le fond du problème. Elle tente de guérir Boris de ses pratiques onanistes.
Angama, Laboube
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