Archives mensuelles : avril 2015

Le bouquet de mariée dans Madame Bovary

Les emplacements du bouquet dans l’œuvre :

-début du chapitre 5 de la première partie : le bouquet est placé sur le secrétaire près de la fenêtre dans une carafe, ce sont des fleurs d’oranger. Ce bouquet appartenait à la première Mme Bovary, sa présence dans cette chambre peut laisser transparaître la passivité de Charles qui l’a certainement oublié (tout comme sa femme défunte peut être). Continuer la lecture de Le bouquet de mariée dans Madame Bovary

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LE GATEAU DE MARIAGE D’EMMA

Les courants littéraires perçus dans la description

Chaque étage se voit consacré à un courant littéraire :

au premier, le classicisme :« portiques, colonnades, statuettes de stuc, niches…».

Le second est consacré au baroque, nous pouvons le constater par ses « [donjons] en gâteau de Savoie, entourés de menues fortifications en angélique ». Nous pouvons faire un lien avec le caractère et la façon de vivre d’Emma : l’accent est mis sur l’ostentatoire. La surcharge ornementale du gâteau, renvoie à la vie d’Emma, qui n’est pas simple et stable. Continuer la lecture de LE GATEAU DE MARIAGE D’EMMA

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Les cadeaux dans l’oeuvre

 Tout d’abord, nous pouvons voir que dans cette oeuvre les cadeaux sont offerts par plusieurs personnages, dont Emma qui offre de nombreux présents à Rodolphe, par exemple le porte- cigare: “Un porte-cigare tout pareil à celui du vicomte” (fin deuxième partie). C’est un objet qui montre la noblesse et cela est dégradé quand Emma offre un”tout pareil” à Rodolphe.

Elle offre aussi une écharpe : “Une écharpe pour se faire un cache-nez” (fin deuxième partie). Le cachet avec l’inscription “amor nel cor” est une allusion à une liaison qu’entretient Flaubert avec Louise Colet. Cela pourrait signifier “amour dans le coeur”. Emma achète enfin une cravache: “ainsi elle voulut l’avoir, pour la donner à Rodolphe”, “une fort belle cravache qui se trouvait à Rouen”.  Le cadeau n’a parfois qu’une valeur sentimentale, comme la “poignée de cheveux” (chapitre II, partie 10). Emma veut ainsi que Rodolphe garde avec lui un souvenir d’elle. Emma offre également à Hippolyte un “pied bot” afin de “réparer” l’erreur médicale de Charles.

Et enfin elle offre “un tapis de velours et de laine avec des feuillages sur fond pâle”. Ce cadeau surprend Léon puisqu’il cherche à savoir qui est à l’origine de ce cadeau: “il appela madame Homais, M.Homais, Justin, les enfants, la cuisinière; il en parla à son patron…” Ce cadeau est offert à Léon de façon discrète, ce qui peut mettre en avant la relation qui existe entre Emma et Léon: “cela parut drôle, et l’on pensa définitivement qu’elle devait être sa bonne amie“.  Cette phrase annonce le fait que Léon sera l’amant de Emma.

 

Nous pouvons voir également que Léon, comme signe d’amour, offre un cactus à Emma Bovary. On peut supposer avec ce cactus que Léon ne sait pas vraiment comment se rapprocher d’Emma car tout d’abord il offre ce cactus à son mari, il est donc intimidé par Emma  et on peut voir à travers le cactus une maladresse: ” Léon en achetait pour Madame(…) tout en se piquant les doigts à leurs poils durs”. Le cactus n’a pas besoin d’être arrosé en permanence comme les autres fleurs. Remarquons que si on arrose trop le cactus, il pourrait mourir, cela peut donc signifier implicitement qu’Emma n’est pas le véritable amour de Léon.

Pour conclure, dans cette oeuvre nous remarquons que les cadeaux sont des objets importants. Notons qu’Emma est prête à se ruiner pour offrir des cadeaux, et chaque cadeau représente une partie de la personnalité de chacun.

                              Sarah, Chaïma, Léa et Amélie.

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Les glaces et miroirs dans l’œuvre

PREMIERE PARTIE

Chapitre 3 : ( Charles )

“Son nom s’était répandu, sa clientèle s’était accrue ; et puis il allait aux Bertaux tout à son aise. Il avait un espoir sans but, un bonheur vague ; il se trouvait la figure plus agréable en brossant ses favoris devant son miroir.”

Chapitre 9 : (Emma)

“Elle s’était acheté un buvard, une papeterie, un porte-plume et des enveloppes, quoiqu’elle n’eût personne à qui écrire ; elle époussetait son étagère, se regardait dans la glace, prenait un livre, puis, rêvant entre les lignes, le laissait tomber sur ses genoux.”

“Ensuite elle examinait l’appartement : elle ouvrait les tiroirs des meubles, elle se peignait avec son peigne, et se regardait dans le miroir à barbe.”

(Charles)

“Charles se tut. Il marchait de long en large, attendant qu’Emma fût habillée.

Il la voyait par-derrière, dans la glace, entre deux flambeaux. ”

DEUXIEME PARTIE

Chapitre 5 : (Emma)

“Elle songeait qu’elle l’avait repoussé trop loin, qu’il n’était plus temps, que tout était perdu. Puis l’orgueil, la joie de se dire : “Je suis vertueuse”, et de se regarder dans la glace en prenant des poses résignées, la consolait un peu du sacrifice qu’elle croyait faire.”

Chapitre 9 : (Emma)

“Mais, en s’apercevant dans la glace, elle s’étonna de son visage. Jamais elle n’avait eu les yeux si grands, si noirs, ni d’une telle profondeur. Quelque chose de subtil épandu sur sa personne la transfigurait.”

TROISIEME PARTIE

Chapitre 8 : (Emma)

“En effet, elle regarda tout autour d’elle, lentement, comme quelqu’un qui se réveille d’un songe ; puis, d’une voix distincte, elle demanda son miroir, et elle resta penchée dessus quelque temps, jusqu’au moment où de grosses larmes lui découlèrent des yeux.”

Le miroir peut renvoyer au narcissisme d’Emma, mais aussi il lui renvoie ses péchés. Lors de son agonie, elle voit dans le miroir son physique se dégrader, ce qui la rend d’autant plus triste. Elle subit une souffrance psychologique. Mais le fait de demander son miroir montre un geste narcissique. Elle peut mesurer alors le contraste entre sa beauté d’autrefois et sa dégradation qui représente toutes ses fautes.

    A chaque état d’âme, Emma a ce réflexe de se regarder dans un miroir. On peut supposer qu’elle découvre de nouvelles facettes d’elle au fur et à mesure. C’est aussi une certaine façon de montrer la confiance en elle et l’assurance du personnage.

Emilie HEDOU, Julie SAUTRON.

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La satire de Charles Bovary

Madame Bovary est un roman écrit par Gustave Flaubert et publié en 1857. Ce livre compte pas moins de 15 personnages qui ont tous un rôle particulier. Nous allons nous intéresser à Charles Bovary, le mari d’Emma. Nous pouvons nous demander à son sujet comment Flaubert le critique. Dans un premier temps nous allons voir que Flaubert utilise les personnages pour critiquer Charles Bovary et dans un deuxième temps nous verrons que ce personnage est peint de manière critique par Flaubert lui-même. Continuer la lecture de La satire de Charles Bovary

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