Le tableau d’Ingres datant de 1808 et 1827 s’intitule « Œdipe et l’énigme du Sphinx » et est actuellement au musée du Louvre à Paris. Cette peinture est une huile sur toile avec une dimension 189 × 144 cm.
Le célèbre peintre français nommé Jean Auguste Dominique Ingres, est connu comme étant « le maître du dessin ».
Appartenant au mouvement du néoclassicisme (qui a pour but principal de réinventer le « beau idéal »), l’œuvre est une véritable interprétation du mythe œdipien.
L’œuvre raconte un moment très important de l’histoire : Œdipe se confronte au Sphinx. Celui-ci lui demande de répondre à une énigme qui est la suivante :
« Quel être, pourvu d’une seule voix, a d’abord quatre jambes, puis deux jambes, et finalement trois jambes » et sans hésiter Œdipe répondit : « L’homme, car dans sa prime enfance il se traîne sur ses pieds et ses mains, à l’âge adulte il se tient debout sur ses jambes, et dans sa vieillesse, il s’aide d’un bâton pour marcher. »
Grâce à cette épreuve, l’histoire prend une autre tournure. Œdipe sera reconnu pour cet acte héroïque et finira par épouser sa mère pour ensuite devenir roi de Thèbes comme l’avait prédit l’oracle.
La scène se déroule à l’entrée de la demeure du Sphinx. Le personnage du Sphinx est une créature de la mythologie grecque possédant un corps de félin, des ailes d’oiseau, un buste et une tête de femme. On remarque sur le tableau des nuances de couleurs spécifiques. Du côté du Sphinx, les couleurs sont sombres, obscures. Par contre du côté d’ Œdipe, les couleurs sont plus claires : le personnage est éclairé pour mettre en avant son côté héroïque. Le tableau donne une vue sur la ville de Thèbes, ce qui insiste sur son futur.
Ici, Œdipe est présenté comme étant un homme grand, musclé, avec de l’assurance. Il incarne l’image que les hommes de son époque veulent avoir. Il ose partir vers le Sphinx alors que l’homme en arrière-plan en bas à droite du tableau, s’enfuit. On lit sur son visage la peur. Il court, on le voit avec ses habits dans le vent.
Le tableau montre la peur dans la ville de Thèbes. En dessous du rocher où est posé le Sphinx, on remarque un membre et des restes de squelette. Le peintre met en scène un contraste entre peur et courage.
On remarque un jeu de couleur. Le vêtement rouge qui n’est pas très clairement vu sur Oedipe mais qui le met en valeur, peut laisser penser au combat, à la force.
Adeline, Nathanaël, Angélique
(192)
Je voulais tout de même signaler qu’il y avait une faute d’orthographe dans ce texte. Elle se trouve dans la réponse d’Œdipe « il se tient debout sur ces ». C’est un pronom possessif et non pas démonstratif (« ses » et non « ces »). J’espère que vous corrigerez bientôt cette faute d’orthographe qui me semble d’autant plus grave qu’elle se trouve sur une page de terminale L.
Merci de nous avoir signalé cette erreur. L’adjectif possessif est enfin à sa place.