Archives mensuelles : décembre 2017

LA RELIGION DANS LES FAUX-MONNAYEURS

   Né dans une famille bourgeoise au XXème siècle et ayant été éduqué par les femmes de son entourage, André Gide apporte de nouvelles qualités à la littérature française à travers ses différentes œuvres. Il évoque l’homosexualité dans Corydon et s’intéresse à de nombreux thèmes tel que la religion dans son roman hors du commun, Les Faux-Monnayeurs qu’il publie en 1925. Deux ans plus tard, Gide gratifie ses lecteurs d’une œuvre complémentaire, Le Journal des Faux-Monnayeurs, qui nous permet de suivre son raisonnement et sa méthode d’écriture pour aboutir à son premier et seul roman.

Quelle place occupe la religion dans le roman d’André Gide et que signifie-t-elle ?

Dans un premier temps, nous observerons que la religion est présente à travers tout le roman sous différentes formes ; dans un second temps, nous nous pencherons sur la représentation de la religion qu’expose ici l’auteur. Continuer la lecture de LA RELIGION DANS LES FAUX-MONNAYEURS

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Les images du monstre

André Gide est un écrivain français qui a su marquer les esprits avec certaines de ses œuvres. Il commence par écrire des romans symbolistes et fait la connaissance d’autres écrivains de ce même courant comme Mallarmé, Valery, Claudel… En 1893, il se sépare des symbolistes et adopte un nouveau style d’écriture. En 1908, il va créer la Nouvelle Revue Française qui a pour but de défendre une littérature libérée des mouvements littéraires ou politiques. Il aborde plusieurs thèmes dans ses livres comme en 1924 dans son œuvre,  Le Corydon, il fait l’éloge de l’homosexualité. En 1919, il commence à rédiger Les Faux-Monnayeurs et le termine en 1925 puis, deux ans plus tard, il publie Le Journal des Faux-Monnayeurs. Le roman fait polémique à sa sortie, il y a diverses réactions et interprétations comme celle de l’écrivain et critique, René Gillouin, qui a caractérisé Gide comme étant « un beau monstre, mais un monstre ». D’ailleurs, le roman de Gide a une part sombre puisque l’on retrouve quelques situations sinistres et l’on peut caractériser certains des personnages comme étant des monstres. Il faut savoir que dans la littérature, un monstre est une créature dont l’aspect ou le comportement surprend car il n’est pas en accord avec les normes de la société. Nous pouvons donc nous demander comment Gide présente le monstre. Dans une première partie, nous verrons les différents personnages monstrueux. Puis dans une deuxième partie, nous nous intéresserons à des personnages que l’on caractériserait comme étant des monstres ordinaires. Continuer la lecture de Les images du monstre

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 Le diable (Les Faux-Monnayeurs & Le Journal des Faux-Monnayeurs)

Le Diable tire son étymologie du latin diabolus qui signifie « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit ». Ce nom représente l’esprit du mal (aussi appelé Lucifer ou Satan dans la Bible).  André Gide a dit: « Il n’y a pas d’œuvre sans collaboration du démon ». L’auteur des Faux-monnayeurs souligne les diverses figures tentatrices présentes dans ses œuvres. Le roman met en scène un tourbillon de passions, mêlé à des protagonistes diversifiés et complexes. Il entreprend le Journal des faux-monnayeurs, révélateur de ses pensées sur sa progression dans l’élaboration du roman. Dans le journal il écrit que le sujet principal du roman pourrait être «le traité de la non-existence du diable». Ainsi, son apparition n’est pas anodine. Comment est caractérisé le diable dans les œuvres ? Ainsi, nos axes de réflexions se précisent: en premier lieu nous verrons le diable au sens actif, puis nous traiterons de ses possibles significations. Continuer la lecture de  Le diable (Les Faux-Monnayeurs & Le Journal des Faux-Monnayeurs)

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L’importance de la psychanalyse dans les Faux-Monnayeurs et dans le Journal des Faux-Monnayeurs

André Gide est un célèbre écrivain français du XXème siècle né d’une famille de la haute bourgeoisie. Grâce à son célèbre personnage Lafcadio, l’écrivain expose sa théorie de l’acte gratuit. II acquiert une grande notoriété  après la guerre et a une grande influence sur d’autres écrivains. De plus, Gide rejette toute forme de conformisme dans les idées. Dans les œuvres Les Faux-Monnayeurs et Le Journal du Faux-Monnayeurs, les lecteurs retrouvent l’importance que Gide a donnée à la psychanalyse à travers une analyse des personnages telle que Madame Sophroniska et sa fille Bronja ou encore Boris. D’ailleurs, dans le journal les lecteurs apprennent que Gide est initié à la psychanalyse grâce à Eugenia Sokolnicka (qui inspire Sophroniska), une psychiatre.Dans une première partie, nous verrons donc quel est le rôle de la psychanalyse grâce à  Madame Sophroniska (ou Eugenia), sa fille Bronja et au personnage de Boris, puis on verra quelle est la place qu’occupe la psychanalyse dans le roman et le journal.

Nous allons à présent étudier le rôle de la psychanalyse grâce aux personnages. Madame Sophroniska qui n’apparait qu’à partir de la seconde partie est une doctoresse polonaise qui est inspirée de Eugenia Sokolnicka, une psychiatre qui apprenait à Gide la psychanalyse. Son apparition est principalement due à l’aide qu’elle apporte au petit Boris. Elle avoue à Edouard qu’elle laisse Boris se confier à elle et ce dernier lui raconte ses rêves. Elle dit que «toute invention d’une imagination maladive est révélatrice » et c’est de cette manière qu’elle arrive à creuser petit à petit le fond du problème. Elle tente de guérir Boris de ses pratiques onanistes.

 

Angama, Laboube

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Le mal dans les œuvres

André Gide, est un auteur du XXe siècle et précurseur du Nouveau Roman. Entre une éducation stricte, et une solitude difficile ; entre amour féminines et masculines ; entre relations platonique et adultère ; il eut une vie compliquée. De plus, Gide est un auteur en perpétuelle quête de liberté, qui se reflétait dans ses œuvres. En 1919, il commence à écrire Les Faux Monnayeurs et en parallèle Le journal des Faux Monnayeurs. Il publiera son roman en 1925, puis son journal en 1927. Dans son œuvre, Gide reflète la société de son temps qu’il voit d’un mauvais œil en abordant différentes thématiques tabous. En utilisant différents thèmes, nous allons nous demander comment le mal est symboliquement représenté dans les œuvres. Tout d’abord, nous verrons que les personnages entretiennent des relations complexes ; ensuite, nous marquerons la présence divine ; et enfin, nous montrerons que la mort est omniprésente dans les œuvres. Continuer la lecture de Le mal dans les œuvres

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L’importance des lieux dans les Faux-Monnayeurs

   Les Faux-Monnayeurs est une histoire qui mêle un grand nombre d’intrigues. Tout commence lorsque Bernard Profitendieu découvre à travers une lettre que son père n’est pas son père biologique. On découvre ensuite différents personnages tout au long du périple de Bernard. L’histoire centrale est celle de trois personnages, Bernard et Olivier, deux amis lycéens ainsi qu’Édouard, oncle d’Olivier et écrivain désireux de créer un roman unique et innovant. Dans ce roman on retrouve un grand nombre de lieux, qui sont cependant très peut décrits par l’auteur. Cela nous amène à nous demander quelles sont les réelles significations des lieux évoqués dans les FM et pourquoi ils sont importants pour l’histoire. Tout d’abord, nous allons voir ce qu’il se passe du côté de Paris et de Luxembourg et comprendre pourquoi ces lieux ont une importance centrale dans le roman. Puis nous nous pencherons sur le cas de la Suisse et de la Corse pour voir en quoi ces lieux sont opposés à Paris et sont pourtant nécessaires à la suite de l’histoire. Nous verrons ensuite quels sont les autres lieux évoqués. Continuer la lecture de L’importance des lieux dans les Faux-Monnayeurs

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