Les courants littéraires perçus dans la description
Chaque étage se voit consacré à un courant littéraire :
au premier, le classicisme :« portiques, colonnades, statuettes de stuc, niches…».
Le second est consacré au baroque, nous pouvons le constater par ses « [donjons] en gâteau de Savoie, entourés de menues fortifications en angélique ». Nous pouvons faire un lien avec le caractère et la façon de vivre d’Emma : l’accent est mis sur l’ostentatoire. La surcharge ornementale du gâteau, renvoie à la vie d’Emma, qui n’est pas simple et stable.
Le romantisme avec le dernier étage du gâteau. Nous y voyons de nombreux clichés : « prairie verte, petit Amour se balançant à une escarpolette de chocolat, boutons de rose… » Il y a également un mélange des ingrédients, des « amandes, raisins secs » avec des « quartiers d’orange », qui renvoie au mélange que fait Emma au sujet de ses références.
Ce gâteau est donc ridicule tout comme nous pouvons qualifier de ridicules les illusions d’Emma.
Un avant-goût du mariage des époux Bovary
La description du gâteau souligne la superficialité de celui-ci : « A la base, d’abord, c’était un carré de carton bleu ». S’en suit la description des composants de la pièce montée : des lacs en « confiture », des bateaux en « écales de noisettes ». Ainsi nous pouvons dire que à l’image du gâteau, son mariage est en « carton » et ne sera soutenu par rien de concret et véridique (comme la réalité des sentiments de Emma envers son époux, Charles).
Jean-Xavier, Johana, Pauline, Yaël
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