Comparaison de “Fil et aiguille” et “Liberté”

 

Le surréalisme est un mouvement artistique se situant dans un contexte très instable. Il désire délaisser la vision réaliste de la vie et prône l’absence de règles, l’absence de limites, et ce, principalement psychiquement. Paul Eluard et Man Ray décident, en 1937, de s’associer pour publier Les Mains libres.

 

I/ Une composition légère

 

Les deux poèmes sont courts, « Fil et Aiguille » est un quatrain, et « La Liberté » est un tercet. Les vers dans « Fil et Aiguille » sont tous composés de 6 syllabes, tandis que dans La Liberté, le premier et le dernier vers sont des alexandrins tandis que le vers du milieu est composé de 9 syllabes.

Cependant, dans « Fil et Aiguille », on retrouve deux allitérations, une en « s » et une en « d »; tandis que « La Liberté » comporte non seulement une assonance en « i », mais également une anaphore reprenant le terme de « Liberté ».

On peut ainsi dire que dans la forme, le premier poème est plus léger, car plus court et plus régulier, tandis que le fond, la légèreté est beaucoup plus présente dans le second poème.

 

 

II/ Un thème commun

 

Le thème de liberté, bien que présent dans les poèmes, est beaucoup plus présent dans le poème portant son nom. L’anaphore de ce terme en est une preuve conséquente.

La silhouette que l’on voit dans le dessin de Man Ray, “Fil et Aiguille”, n’est qu’un fil perdu au milieu d’un paysage vaste et désertique. Nous pouvons dire que nous nous immisçons dans une aventure qui conduit à la liberté.

On peut voir dans le dessin de “La liberté”, une femme portant un étendard. On peut alors comparer ceci avec le dessin de “Fil et aiguille”, où l’aiguille est plantée en terre comme un étendard. C’est un signe d’affranchissement dans les deux cas.

 

Clara, Louli, Emilie, Julie

 

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