LES PARTIES :
1ère partie : 30 dessins et poèmes
2ème partie : 24 dessins et poèmes
3ème partie : 2 portraits de Sade accompagnés de commentaires
4ème partie : portraits
5ème partie : détails
Tout d’abord, nous remarquons que l’alternance poème/dessin fait ressortir le thème du double dans l’oeuvre, qui est d’ailleurs le fruit d’une collaboration de deux artistes. De plus, Eluard inclut de nombreux distiques dans ses poèmes, ajoutant un rythme binaire au recueil.
Dans la première partie nous remarquons que beaucoup de titres de poèmes incluent une notion de dualité grâce à la conjonction « et » : « Fil et aiguille », « L’angoisse et l’inquiétude », « Mains et fruits », « La femme et son poisson ».
Dans la deuxième partie, nous avons « Oui ou non », « Plante-aux-oiseaux », « Avignon ». Ainsi, la première partie est plus explicite concernant le thème du double dans les poèmes, tandis que la deuxième partie est plus implicite, la conjonction n’est pas présente.
Les deux premiers poèmes de chaque partie se rejoignent : dans « Le temps qu’il faisait le 14 mars » nous retrouvons le vers « Les aiguilles de midi » qui peuvent faire référence au premier poème de l’oeuvre « Fil et aiguille », dans lequel Man Ray a dessiné un fil et une aiguille rappelant alors le thème de la couture, thème fréquemment abordé dans l’oeuvre.
Il y a également un lien entre « Solitaire » de la première partie et « L’attente » de la deuxième partie : les mains sont disposées de la même façon, et les poèmes font ressortir la même idée, celle de la solitude. Nous pouvons penser que les mains se cherchent comme deux âmes-sœurs (main féminine pour « Solitaire », et masculine pour « L’attente »).
Il y a comme un effet miroir dans les deux parties qui sont toujours liées entre elles par les poèmes et dessins.
« Sade » : les auteurs ont choisi de mettre deux portraits au lieu d’un seul alors qu’ils se ressemblent fortement.
« Portraits » : deux des dessins des portraits représentent deux personnages. Le nombre d’hommes et de femmes est le même : 4, donc deux paires.
Dans les « Détails », Man Ray a choisi d’élargir des éléments vus auparavant dans les dessins, nous les retrouvons donc une deuxième fois, il y a alors répétition.
Nous pouvons donc remarquer que la structure de l’oeuvre n’a pas été faite au hasard, les auteurs souhaitant y faire ressortir le thème du double, rappelant des convergences ou des différences.
Johana, Pauline, Yaël
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