Pendant l’époque agitée que fut l’entre-deux guerres, les surréalistes, comme beaucoup d’autres intellectuels, s’orientent vers l’engagement politique. Dans la présente étude, nous nous proposons d’examiner l’aventure du surréalisme du point de vue politique.
Désabusés par les atrocités de la première guerre mondiale, les surréalistes, les premiers dissidents modernes si l’on veut, basent toutes leurs activités sur la révolte contre les valeurs traditionnelles de la société.
1925
Breton et ses amis prennent position contre la répression dont sont victimes les Marocains. Sans encore entrer dans les rangs des communistes.
La revue La Révolution Surréaliste fait part de ces préoccupations nouvelles : « Il faut aboutir à une nouvelle déclaration des droits de l’homme. » Le même numéro déclare : « Ouvrez les prisons, licenciez l’armée. »
Au cours de l’année 1925, le mouvement surréaliste au début sans préférences politiques marquées, commence à incliner vers le marxisme.
1927
Le mouvement surréaliste adhère au parti communiste.
Malgré cet engagement politique, ce flirt avec les communistes (la fusion de Clarté et de la Révolution surréaliste avait même été envisagée), les surréalistes continuent de former un groupe autonome et poursuivent les activités qui leur sont propres.
1929
Le Second Manifeste du Surréalisme
1930
> la revue qui succède à La révolution surréaliste
La critique surréaliste des vertus traditionnelles de la société bourgeoise (la morale, la famille, la patrie, le travail, la religion, les honneurs) prend alors une forme assez violente, voire injurieuse.
1935
Breton quitte le parti communiste.
Charline et Julien
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