Fermina Márquez
Fermina Márquez est un roman de l’auteur français Valery Larbaud, qui est né à Vichy. Il eut une enfance comblée et commença une vie vagabonde de ” voyageur de première classe ”. Il est non seulement le romancier de Banabooth et le nouvelliste des Enfantines et de nombreuses oeuvres encore. Il est aussi un grand critique, auteur de Ce vice impuni.
Joanny Léniot est un pensionnaire du collège de Saint Augustin, à Paris. Joanny est le fils unique d’un bourgeois lyonnais mais malgré cela il se sent mal à l’aise parmi ses camarades, on peut le comprendre car ce sont des Sud Américains tous immensément riches. Il décide alors d’être le meilleur pour : « pour ne plus sentir la misère de son existence. Il se met à étudier comme un homme se serait mis à boire : pour oublier. » C’est une sorte de vengeance personnelle envers tous ceux qui l’ont humilié. Chaque soir, il analyse sa journée, ses actes, ce qu’il a dit, son but, il veut être parfait. Lorsqu’il rencontre Fermina Marquez, la soeur d’un ” nouveau ” ( fille dont tous les pensionnaires étaient tombés amoureux ) tout a changé, il repensa à ce que sa mère lui disait sur les femmes, aux jeunes filles que se sont moquées de lui… Il décide de la séduire pour ensuite faire semblant d’être amoureux et l’abandonner.. Il croit tenir sa revanche mais hélas, il tombe réellement amoureux. Il se confie à elle, lui livre ses secrets sur sa piété ( vertu qui dispose à rendre à Dieu l’honneur qui lui est dû par les actes extérieurs de la religion. ) qui est malheureusement en train de disparaître ! Joanny avoue son ambition et son adoration pour l’empire Romain. Ensemble, ils vont découvrir des choses, il trouve en elle une bonne camarade, intelligente et belle, mais hélas un garçon nommé Santos Iturria, un Mexicain ” captivant ” séduit la Colombienne. Le petit couple fera envier le collège entier…
Quelle année plus tard, après la fermeture du collège, le narrateur ( le narrateur dans ce roman est omniscient ) décide d’y retourner..
Léniot est mort à la caserned’une épidémie, Santos le Mexicain s’est marié à une belle Allemande..
Le texte nous explique avec douceur et tristesse les passions et les amours de jeunesse, l’adolescence, les rêves..
Un regard nostalgique sur l’adolescence, sans ” imperfections ”, pleine de fraîcheur et de liberté.