CRITIQUE DU FILM DESERT DANCER, G2 201

Desert Dancer, Richard Raymond, 2014

Desert Dancer
Afshin est un danseur qui vit en Iran, un pays musulman où la danse est interdite. Il va braver  cet interdit dès son plus jeune âge en s’inscrivant dans une école d’art cachée dans Téhéran. Jeune homme, Afshin et quelques amis risquent leur vie en formant une compagnie de danse clandestine. Un jour, ils décident de donner une représentation dans le désert, au risque de se faire capturer par les Basij, une police religieuse comparable à l’Inquisition. Au cours d’une manifestation lors des élections de 2009, Afshin est kidnappé et gravement battu. Ses amis vont l’aider à s’enfuir d’Iran et aujourd’hui il dirige en Europe sa propre compagnie de danse.

Inspirée de faits réels, cette histoire nous a profondément émue : la danse permet à ces jeunes de se libérer, à la fois symboliquement et pour Afshin réellement. Les danses interprétées sont poignantes car elles rappellent le passé d’Elaheh, la partenaire d’Afshin dont il tombe amoureux. Installé désormais à Paris, Afshin se souvient des dernières paroles de sa bien aimée avant de la quitter “La danse c’est comme un poing levé”