CRITIQUE DU FILM DESERT DANCER G1 201
SYNOPSIS:
Desert Dancer est inspiré de l’histoire vraie d’Afshin Ghaffarian, un danseur et chorégraphe qui a tout risqué pour vivre sa passion. Enfant, il visionne une vidéo de Rudolf Noureev à l’école d’art secrète de Téhéran où il est inscrit, ce qui le pousse à découvrir et pratiquer cette discipline interdite en Iran. Plus tard il forme une troupe clandestine qui va se produire dans le désert. Malheureusement leur vocation est restreinte par la police religieuse iranienne, les Basij, qui vont le kidnapper lors d’une manifestation au cours de la révolution verte de 2009. Les violences qu’il subit vont le pousser à s’exiler à Paris malgré l’amour qu’il ressent pour sa partenaire Elaheh.
Ce film nous montre que la danse peut être assimilée à une forme de résistance. Le rythme du film, un peu lent au début s’accélère à mesure que le soulèvement politique prend de l’ampleur. En dépit de son installation en Europe, Afshin n’oublie pas les siens et nourrit l’espoir de pouvoir un jour exercer son art dans un Iran libre.