Critique de film
Mélanie MARTINEZ et Lolita SCHUBLIN
201
Les femmes du bus 678
En Égypte, les harcèlements sexuels concernent 83% des égyptiennes et 98% des femmes étrangers de passage.
A chaque fois qu’elle monte dans le bus 678, au Caire, Fayza, qui n’est qu’une modeste fonctionnaire des quartiers populaires, est victime d’attouchements. Elle finit par décider de se défendre et elle blesse son agresseur. Ailleurs dans la capitale égyptienne, Seba, bourgeoise, défend les droits des femmes et donne aux femmes volontaires des cours d’auto-défense. Une autre victime de violences sexistes, Nelly, trouve le courage de porter plainte contre son agresseur, brisant le sujet tabou qu’est le viol. Les trois femmes vont s’entraider et punir les hommes qui commettront des attouchements envers des femmes dans les bus du Caire.
L’histoire de ce film est touchante car il s’agit de fait réels qui touchent beaucoup de femmes en Égypte. Tout au long du film les acteurs montrent bien leurs émotions au point de les faire ressentir aux spectateurs. L’ambiance de ce scénario est assez triste car il s’agit d’un sujet sensible que les femmes n’osent pas aborder la plupart du temps contrairement à celles de ce film, qui elles,vont dénoncer les harcèlements sexuels qu’elles subissent quotidiennement. Il est difficile de se concentrer sur les images puisqu’il faut lire les dialogues; mais cela nous permet tout de même d’entendre la langue de ce pays qui est l’arabe. Pour finir, les couleurs du film sont plutôt ternes ce qui est sûrement un choix du réalisateur qui voulait certainement recréer l’atmosphère dans laquelle se déroulent ces événements.