billet d'humeurFilièresOrientation

Quoi ? Tu vas en L !

Les lycées nous proposent trois bacs généraux.mamadou segpa

Mais que choisir quand d’adorables personnes véhiculent certains préjugés stéréotypés ?

La S ? C’est la meilleure des filières, elle ouvre toutes les portes.
La ES ? C’est si t’es nul en sciences mais que tu aimes bien l’Histoire-Géographie.

La L ? Elle te ferme toutes les portes, ça ne te mène à rien et tu finiras prof…

Maintenant, nous nous rendons compte que ces préjugés sont infondés et qu’ils ne reflètent pas les opportunités offertes par chaque filière.

En faisant des recherches, nous avons été confrontés à toutes sortes de clichés.
Nous tenions à les partager avec vous :

La science, c’est l’avenir, c’est la réussite ! Les S sont notre élite…
On les perçoit tous comme des intellos. Le bac S est bien souvent glorifié et perçu comme le meilleur des bacs généraux, les matières scientifiques étant considérées comme les plus complexes. Ainsi, Les S sont ceux qui devront nous sauver si une météorite se dirige droit vers nous…LOL.

Nous allons faire une devinette. Je suis une filière du bac général. Les personnes qui m’ont choisi comme filière vivent dans un monde utopique peuplé de créatures enchantées. Leurs discussions sont ponctuées quelquefois d’une citation de Baudelaire. Je suis, je suis ? Gagné ! Je suis la filière L !
Ils ne nous sauveront pas en cas de catastrophe (contrairement au S qui, eux, sauront quoi faire pour nous sauver)!
Enfin, la L est une filière sans débouché
qui nous mènera droit au chômage…sauf si on devient prof. ( Quelle horreur ! )

L’économie, la politique, la géographie…bah, c’est ennuyant et ça ne sert à rien !
Vous l’avez sûrement compris, on parle de la filière ES.
Cette filière est destinée à ceux ne sont pas assez forts en maths pour aller en S ni suffisamment bons en Français pour aller en L.
Les ES sont des glandeurs, ils sont matérialistes, complètement obsédés par l’argent.

Il y a encore 6 mois, notre objectif était d’atteindre l’élite des classes scientifiques, quitte à passer les prochaines années de notre vie à nous investir dans un travail qui ne nous plairait pas. Aujourd’hui, au début du troisième trimestre, le choix de notre filière approchant, nous nous sommes remis en question. Finalement, mon camarade et moi-même sommes convaincus et espérons vous convaincre que, le plus important est de croire en sa filière et en son projet d’orientation  !

(même prof…)     38485853

Fania Jaume et Louis Reboul.