Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley

Le meilleur des mondes (Brave New World est le titre original) est le livre le plus connu de l’auteur britannique Aldous Huxley.

L’auteur s’inspire de livres classiques tels que Candide de Voltaire (la devise de Pangloss «  tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ») et La tempête de Shakespeare. Paru en 1932, ce roman contient plusieurs noms qui font référence à des personnages historiques politiques connus comme Lénine ou Karl Marx par exemple.

Ce livre est une dystopie, car il nous montre un monde inhumain, d’où tout conflit aurait disparu, car le pouvoir y contrôle tout.

L’histoire se déroule dans le futur, après la destruction du monde tel que nous le connaissons. Dans ce monde-là, il n’y a plus de famille, les humains naissent en laboratoire où on les  conditionne  et on décide de leurs futurs goûts, de leurs aptitudes ; les classes sociales sont déterminées à la naissance et les métiers choisis par avance ; l’éducation se fait par « hypnose » pendant le sommeil et on apprend aux enfants dès le plus jeune âge à s’habituer à la mort. Les gens prennent du « soma », une sorte de médicament qui a les côtés paradisiaques de la drogue sans les inconvénients et qui transforme  les gens en « pantins » de la société, car il empêche toute envie de rébellion. Dans ce monde-là la maternité ni la famille n’existent plus, ce sont des sujets dont personne ne parle tellement ils sont considérés comme ignoble. Il n’y a pas d’amour, de tristesse… aucun sentiment.
Le livre tourne autour de Bernard Marx un homme Alpha (la caste la plus haute)  qui a un physique de Gamma (une des castes les plus faibles) et est différent des autres ; il hait le Soma, il aime la nature… Il a de l’humanité dans un monde inhumain et le livre raconte entre autres comment il vit dans ce monde où les gens sont son strict opposé.

J’ai beaucoup aimé ce livre, car je pense que la morale est intéressante et il pousse à voir le monde, la société d’un œil différent. Nous nous plaignons du monde actuel mais ce livre montre qu’il n’est pas si mal, car malgré les problèmes, nous avons tous ce qui fait de nous des humains et c’est cela le plus précieux : l’amour, l’amitié, la tristesse, la joie, la colère …
Nous faisons nos propres choix, personne ne décide à notre place si nous allons être riches, intelligents…